21e bulletin d'information - Harmonie Corps & Sens

Centre Harmonie Corps & Sens

Naturellement Mystique

Le MUSCADIER (Myristica fragrans), le plus souvent utilisé dans sa forme de noix pour épicer les plats chauds, il peine cependant à être connu pour des applications thérapeutiques avec son huile essentielle de noix. Effectivement et même si l’on trouve dans les livres dédiés à l’aromathérapie des informations sur ses capacités digestive, stimulante générale et guérissante sur les articulations, les thérapeutes préfèrent en utiliser des plus connues; pour la digestion: citron jaune, romarin verbénone, basilic tropical, aneth, coriandre, fenouil, anis vert, cardamome, laurier noble, curcuma ... pour stimuler: menthes, citron jaune, romarin cinéole, ravintsare, eucalyptus radié, hysope couchée, lavandin, ... et pour les articulations: gaulthérie, camphrier, eucalyptus citronné, menthe poivrée, encens, romarin camphre, clou de girofle,...
D’où vient cet instinct de précaution, cette intuition que cette huile ne se prend pas à la légère ? La plupart des gens a entendu dire que l’on peut mourir intoxiqué en mangeant 2 noix de muscade moulues. Oui, nous pouvons nous laisser impressionner par une telle affirmation. Néanmoins il existe un bien-fondé inspirant cette vigilance. Une fois de plus, nous vous invitons dans un cheminement plus intégral, pour une connaissance plus intime de la forme de vie du muscadier, un arbre dont le nom latin myristica provient du grec muristikos signifiant “parfumé” et, pour souligner cette qualité le nom latin de l’espèce est fragrans signifiant également « parfumé ». Il se peut que cette redondance provienne du fait que le muscadier dégage son essence autant par ses feuilles, que ses noix et le macis. Le macis que l'on voit ci-dessous, est le tégument de la noix, qui peut également produire une huile essentielle.

Feuilles odorantes, et fruits
Feuilles odorantes, et fruits
Macis (rouge) enveloppant la noix
Macis (rouge) enveloppant la noix

Faisons d’abord un petit tour par ce qui est unique dans la composition chimique de l’essence de noix de muscade (pas besoin d’être chimiste pour saisir ce qui suit): elle concentre la plus grande quantité connue d’éther-oxydes. Qu’est-ce que ce mot indigeste ? A l’aide ! Pas dans la cuisine !
Les éthers ont été mis en évidence dans notre 14e newsletter, car le basilic tropical peut en contenir plus de 90 %. On y découvrait que les éthers sont au centre de la roue de vie sur le diagramme de Mailhebiau ce qui signifie, au centre de soi, en centre de notre être, bref cela concerne notre vie intérieure. Les éther-oxydes de la muscade quant à eux, sont des molécules d’éthers ayant en leur sein deux atomes d’oxygène, présents tels des boosteurs !
Donc, si le basilic nous invite à contacter nos mondes intérieurs comme des dimensions essentielles, la muscade, elle, nous y propulse ! Connaîtrait-elle si intimement cet espace de paix unifiée qui réside en nous, et la résistance ineffable que nous avons à y plonger volontairement... pour nous guider avec son énergie et sa conscience ? Pourquoi vouloir se lancer au sein du sein de notre temple intérieur de lumière ? En toute logique nous attendrions la même réponse à cette question posée à celui qui se drogue: “Pourquoi cherches-tu à tant contacter ces vastes et hallucinants mondes intérieurs ?“
Nous y sommes, les historiens nous disent que la muscade aurait été utilisée par le passé en quantité “maîtrisée” pour une fonction hallucinogène. La myristicine qui est l’éther-oxyde auquel nous venons de faire référence, associée au safrole et à l’élémicine présents également dans la noix de muscade sont appelés des précurseurs de drogue. Ces molécules, par leur forme très semblable à la sérotonine/noradrénaline/dopamine interagissent sur le même terrain des neurotransmetteurs, donc celui du système nerveux.... qui pourra être dérégulé en des manifestations telles que les hallucinations.
Si la question est: “Pourquoi vouloir se lancer au sein du sein de notre temple intérieur de lumière ?” revenons à la réponse, par quel moyen et avec quelle conscience ?
En effet il y a une grande différence entre l’utilisation de substances hallucinogènes et celle d'une huile essentielle comme la muscade pour sa spécificité de guide relié à l'essence du but. C'est d'une part la quantité infinitésimale utilisée en aromathérapie intégrale, tel un levain, d'autre part c'est la responsabilité dans notre intention. Ceci fait toute la différence entre une drogue comme l’ecstasy utilisée en quantité et créant la dépendance, et la muscade intégrée dans un accompagnement thérapeutique par les essences, révélant notre nature d'Être libre. Nous parlons ici dans un voyage intérieur à la découverte de soi, guidé dans une expansion de conscience transcendante, transformatrice et guérissante

Noix de muscade Suivant un autre point de vue, ces petites boules de muscade ont un nom qui provient de musc, ou mushk en perse et sanskrit, voulant dire : testicules. Permettez-nous alors cette vision résonante d’un spermatozoïde propulsé (oxydes) en direction du sanctuaire intérieure (éther), traversant avec vitalité la vertigineuse matrice, et rejoignant une coupe d’amour. Tel un bon explorateur, il réalise qu’il vient de rejoindre le dessein de Sa réalisation.

Selon notre opinion, il est bien possible qu’une cérémonie vécue dans le cercle authentique d’un peuple natif utilisant des plantes hallucinogènes suivant un rituel, pourrait aider l'ouverture d'une porte encore plus grande sur notre Source, à la rencontre de notre véritable Nom. A priori, quel bonheur ! Toutefois nous vous signalons une condition à respecter impérativement : être solidement accompagné dans l’enracinement à la Terre, ce qui est rarement le cas dans les expériences proposées aux novices par des "chamans" occidentaux. A nouveau... vigilance.
Si la muscade nous accompagne à explorer nos dimensions intérieures, tel un véritable guide, elle n'a pas de défaut d'ancrage. Cette sécurité est donnée par la molécule la plus dense connue dans le monde des huiles essentielles que la muscade contient: l’eugénol. Il parle d'incorporation (voir notre première Newsletter) et constitue une plate-forme de stabilité pour ce voyage au coeur-même de notre corps physique.
Le Centre Harmonie Corps & Sens enseigne et pratique depuis plusieurs années une méthode "muscade-like", c'est-à-dire qui vise un objectif similaire à la forme de vie de la muscade : le pèlerinage de l’âme...


Le PÈLERINAGE DE L'ÂME, quelle évocation n’est-ce pas ? Ce pèlerin dont les pas s’en vont par de multiples chemins de sable, de mer ou de cailloux, non pas à la quête de son âme, mais bien dans les pas même de son âme, dans son voyage terrestre.
Et ce pèlerin, que vit-il ? Que cherche-t-il ? A quoi aspire-t-il qui n’est pas déjà là, en lui, dont son âme est le réceptacle et la mémoire ?
Le pas est-il léger ? L’âme joyeuse, en harmonie ? La mémoire en paix ?
C’est ainsi que le pèlerinage de l’âme va à la rencontre, non par des chemins extérieurs, mais par tous les conduits secrets de notre corps de sensibilité et de notre psyché, où l’histoire de notre âme s’est inscrite. Au fur et à mesure de notre expérience de vie, au plus profond de nos cellules, se sont déposées des inscriptions, des poussières engendrées par de petits ou grands conflits, douleurs, incompréhensions, blessures s’amalgamant parfois en véritables barrages, entravant notre cheminement.
Alors il est bon de faire une halte et se reposer, se donner le temps de la rencontre avec toutes nos dimensions, écouter, reconnaître, dialoguer et, .... s’alléger, se libérer d’attaches n’ayant plus ou pas lieu d’être; de flux émotionnels congestionnés, de croyances nous limitant, nous retenant d’exprimer nos potentiels dans la confiance portée par l'énergie de vie.

 
Sommes-nous libres, créateurs, dans notre plein potentiel, intérieurement en accord avec la vie, et rayonnant de joie ?
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Apprendre le processus du pèlerinage de l’âme est une quête de la vie libre en soi, la compréhension compassionelle de notre chemin d’incarnation où l’on apprend à choisir à travers l’expérience, la relation, la guérison, pour le retour à notre être essentiel.
Être guidé, c’est se laisser accompagner à retrouver son propre pouvoir guérisseur et créateur, de voir, d’aimer, de guérir jusqu’au cœur de ses cellules, avec Amour pour soi, dans la Foi en son essence. Et dans la reconnaissance de son libre arbitre, célébrer les retrouvailles avec sa propre souveraineté.
Apprendre à guider, c’est trouver en soi, l'ancrage dans la confiance, la stabilité qui en découle et la profonde compassion face à notre condition humaine qui bien trop souvent adhère à la souffrance.
Et si nous choisissions de nous ouvrir à une Intelligence d’Amour réunifiant ce qui était séparé, en commençant par soi-même ? Ainsi, pèlerinons ensemble à retrouver nos ailes, notre légèreté et la pulsation radieuse de vie créatrice et infinie en nous !
Bienvenue à tous dans nos formations en Pèlerinage de l'Âme, pour ceux qui souhaitent se donner une semaine de profonde régénération et guérison, dans l'accompagnement individuel de chacun.